Vol d'un "Poussin" au dessus du Bissa

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                       28.07  Vol d’un poussin au dessus du Bissa

Nous avons la visite des éléves de l’école de l’air de Salon de Provence                                       De futurs pilotes de chasse.

                        Mais avant que le poussin Faysse ne monte à bord pour effectuer un vol d’orientation, nous aurons droit à un bref historique de l’aviation française.

Née en 1909, il y a tout juste cinquante ans. Nous sommes le premier pays a s’être équipée d’avions de combat.

Lors de l’entrée dans la première guerre mondiale, elle disposait de 148 appareils et de 15 dirigeables. Elle est devenue indépendante en 1934.

Depuis 1945 Elle a été engagée en Indochine (1945-1954)  à Suez en 1956 et en Algérie depuis 1952.

Elle fut également le berceau du parachutisme avec la mise sur pied de l’infanterie de l’air dans les années trente.

Ce petit rappel bref mais concis du passé, que nous avons écouté poliement, d’une oreille distraite, en attendant l’autorisation d’aller effectuer notre temps de trajet imparti

Survoler le Bissa jusqu’à la mer et retour, en moins d’une heure. Telle est la mission.

Ce n’est qu’une fois avoir quitter le circuit, qur mon passager entame la conversation..

- Je ne voyais pas cette région si montagneuse, je m’attendais plutôt a voir des dunes de sable.

- C’est çà et des colons qui font travailler les arabes comme des esclaves.

J’ai choisis, de suivre plus ou moins la route qui va à Ténés. Pour un lundi il y a beaucoup de circulation, et les paysans nombreux dans les champs.

- Vous Voyez la fumée la bas ?

- Oui ! Avec cette température caniculaire, il y a souvent des incendies de forêts.

- Vu d’ici tout parait si tranquille, alors que les journaux relatent des exactions en veux tu en voilà. Vous ne lisez pas la presse ?

- Pourquoi !  Je devrais ?

C’est vrai que dans notre quartier, nous sommes tellement loin du monde.

- Avant-hier le train Alger-Oran a sauté sur une mine, à un jour prés…

En nous approchant de la cote, prenant de l’altitude, nous découvrons la grande bleue, ses voiles blanches, et ses cargos, toujours les mêmes, qui semblent ne pas avancer..

- Vous voyez, tous ces gens sur la mer ? Eux ne prennent jamais le train.

A la verticale du phare de Colombi, nous profitons d’un panorama exceptionnel, la visibilité est telle, que nous pouvons détailler la cote de Pointe rouge, jusqu’au cap Ténés.

- Ҫa fait longtemps que vous êtes en Algérie ?

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